Ecrit une lettre...

C'était son premier jours ici et il était déjà dégouté, décu. Cette école ne répondait pas à ses goût. Avec un professeur qui bégaye, un autre qui est cynique, un autre qui fait que de la vielle matier vu depuis longtemps, cette école va bientôt acceuillir un professeur loup-garou ou un professeur incompétant, ou un paranoïaque ou une autre foutaise du genre. « Bonjour, Durmtrang était vraiment mieux. Ici, c'est une vrai horreur. Les élèves arrivent en retard, il casse des objets, il écrive en rouge, jaune, vert, bleu, orange, rose. Les professeurs sont incompétants, ils bégayent... Franchement, il y a des meilleurs écoles. Dommage d'avoir été obligé de démenager. Voila, bye, Remus. » Prononca Remus en écrivant sa lettre. Il esperais que les Hiboux de l'école, eux, serait compétants, mais il ne prit pas de chance et attacha sa lettre à la patte de son Hiboux. « Pour mon Père » lui dit Remus. Remus regarda l'hiboux s'envoler dans le ciel et, dès qu'il fut hors de vue, retourna dans la grande salle pour manger un bout avant son cours de potions. Il esperait que ce cours allait remonter le niveau.

Nalia venait juste d'arriver à Hogwarts et d'avoir été répartie. Dans l'ensemble, elle se sentait très contente d'avoir été envoyée à Ravenclaw, et elle n'en ingorait pas la cause: elle était tellement ... sans fausse modestie; cultivée et intelligente. Mais le grand défaut des élèves de cete maison était le genre "je bosse tout le temps et je me fous du reste", ce qui n'allait pas du tout avec le trait "je drague tous les beaux mecs en attendant de trouver le bon" de son caractère à elle.
En soupirant, elle avait revêtue l'uniforme de sa maison. Elle détestait les uniformes. Puis, après mûre réflexion, elle s'était dit que les cours n'avaient pas commencé et qu'elle pouvait, pour le moment, s'habiller comme bon lui semblait. Elle avait donc revêtu un chemisier noir sans manches à jabot, très seyant, qui découvrait une bonne partie de sa poitrine, une jupe noire munie d'une ceinture très serrée à la taille puis qui s'élargissait jusqu'à ses genoux, et des chaussures à hauts talons, assorties à ses habits, à bout rond et sanglée à la cheville. Satisfaite de son allure, elle avait relevé ses cheveux en un chignon parfait qui soulignait son port de tête, mais avait négligemment laissé sa frange retomber sur son front. Un maquillage très simple faisait ressortir ses yeux.
Après son arrivée, elle avait été prévenue qu'un paquet à son nom était arrivé.

Un peu étonnée, donc, elle pénétra dans la volière et se retrouva nez à nez avec un jeune homme qui devait avoir une ou deux années de plus qu'elle, très mignon, pour ne pas dire vraiment beau. Avec un regard exercé et appréciateur, elle détailla ses traits fins, presque aristocratiques et son allure fière. Sans rien changer à son naturel, juste un sourire en coin qui venait de naître sur ses lèvres en plus, elle passa devant lui et alla prendre le long paquet déposé sur le rebord de la fenêtre qui portait son nom. Avec un peu de fébrilité, elle le déballa et resta bouche bée, ce qui ne lui arrivait pas souvent.

Un Eclair de Feu.

Accompagné d'un mot.

Le coeur battant, elle le saisit et le parcoura du regard. Pour résumer, son père et sa mère lui expliquaient que sa grand-mère lui avait légué tout son argent sorcier et lui avait envoyé ce cadeau en félicitation pour son admission à Hogwarts. En P.S, ses parents précisaient que le hibou grand-duc entièrement noir qui avait apporté ce paquet était un cadeau de leur part.
Très heureuse, elle se retourna vers le jeune homme, beaucoup plus joyeuse que quelques minutes avant, et lui adressa de nouveau un sourire en coin, les yeux plissés dans une expression "très charmeuse et séduisante" selon les dires de ses amies Moldues.

"Enchantée de te rencontrer. Je m'appelle Nalia Neemans."

Elle remarqua alors le blason sur sa robe de sorcier.

"Je vois que tu es à Ravenclaw? J'y suis aussi, mais je n'ai pas encore mis mon uniforme: trop austère et pas assez sexy.
A qui ai-je le plaisir de parler?"

(HJ: Squattons en cœur... Rolling Eyes

)

Neko "visitait" le chateau. En réalité, il l'avait déjà observé dans ses moindres recoins des milliards et des milliards de fois, mais qui s'en soucie?
Il avait hésité à prendre sa forme d'Animagus, pensant d'abord se dégourdir les pattes. Finalement, il avait opté pour sa forme humaine, ayant raisonné de manière à ce qu'il s'aperçoive qu'on était en plein jour (bravooooooooooooooo! Grande déduction que voilà! ), et que lescouloirs grouillaient sans doute d'élèves et de professeurs.
Sachant que Remus Romulus, Weena Wolder et Aeris Gainsbourough connaissait son don soi-disant-secret-et-non-déclaré-mais-qui-l'était-quand-même-à-trois-élèves-de-Poudlard , il avait préféré ne pas prendre de risques.
Il n'était franchement pas discret... N'empêche que, si il continuait à ne pas faire gaffe au soi-disant secret de son statut d'Animagus non-déclaré, celui-ci ne le serait bientôt plus du tout...
Il se dirigeait vers la Volière pour transmettre une lettre à ses parents, et une autre à ses amis presque moldus, mais peut-on vraiment dire d'un elfe qu'il est un Moldu?.
Il avait dans ses mains cinq cartes.
La première était pour ses parents, qui vivaient à Val-Hallah et voyaient les années s'écouler sans que leur fils ne donne de signes de vie.
La seconde, pour Zia Kahn, sa meilleure amie, qui l'accompagnait dans ses conneries durant toute son enfance. La jeune fille, qui avait environ cent ans de moins que lui, devait être la personne auquel il tenait le plus. Il l'avait aimée, le temps d'un siècle, mais l'avait bien vite (trop vite) reconnue comme une amie fidèle, et rien de plus. Elle devait d'ailleurs souffrir, comme tous là-bas, des assauts répétés des Walkyries...
La troisième était destinée à Xanãs Ikaros, son cousin, qui avaient deux ans de moins que lui. Il n'avait plus eu de nouvelles de lui depuis le "tsunami" des Anges Guerrières, et craignait sa mort. Neko avait depuis cru de toutes ses forces au proverbe: "Pas de nouvelles, bonnes nouvelles!"...
La quatrième enveloppe s'envolerait pour le village perdu de "Sora", à l'intention d'Heldreck, un jeune orphelin de 12 ans pour lequel Neko s'était lié d'amitié.
Le cinquième et dernier cachet se porterait en direction de ses amis jumaux Siira et Arisiael, qui résidaient dans la forêt, adoptés par les elfes lunaires.

Neko approchait du lieu de résidence des chouettes et des hiboux de Poudlard, et commençait à franchir la passerelle.
Il allait repartir quand il entendit deux voix venant de derrière une porte en verre.
Il y avait deux-cents mètres au moins entre eux, et Neko se mit à chanter, pour passer le temps, une ancienne berceuse d'origine russe.

"Autant se taire,
Faut-il se taire?
Ou inscrire sur le bleu du ciel...
Ces nuages de souvenirs
Déjà chassés de ta mémoire...

Tout est prêt pour l'oubli,
Qu'on appelle l'Éternité,
Tout ce glisse dans le silence...
Dans le vide, obscur, de l'absence...

À l'heure où les rêves s'éteignent,
Le moment sera-t-il venu
De refuser les journées vaines,
De ratrapper le temps perdu...

Tu comtempleras tes mains vides,
Elles ne seront que des sabliers...
Passe le Sable, Passe le Temps,
Passent les Secondes et les Années..."

Il arriva enfin devant les deux adolescents. L'un était Remus Romulus, qui était à Serdaigle en sixième année, comme lui, et l'autre une jeune fille qu'il ne connaissait pas.

"Salut Remus et bonjour... Bonjour qui, au fait? Quel est le nom de cette charmante jeune fille qui se tient près de moi? À qui ai-je l'honneur?"

Il lui fit un clin d'œil. Il avait pris un ton distingué pour surprendre Remus, qui le connaissait comme un jeune garçon plutôt relâché qui ne parlait jamais comme un professeur, et qui ne rédigeait des phrases constructives qu'à l'écrit, pour décrocher un joli petit Optimal avec un "O" bien rond pour son devoir, mais n'avait pas réussi à se retenir d'exploser de rire.

Nalia se retourna et jaugea le jeune homme qui venait d'arriver, avec un sourire, cependant, ce qui gâcha un peu son effet. Il avait un visage très agréable à regarder, mais assez étrange également: un air ... animal flottait sur ses traits.
Et puisqu'il la vouvoyait, elle allait se prêter à son jeu.

"Vous avez l'honneur de parler à Nalia Neemans, je crois. Et ... vous? Quel est votre prénom?"

Elle leva les sourcils à son rire.

"Si je ne m'abuse, pourrai-je savoir pourquoi vous riez de si bon coeur? En serai-je l'origine?"

Elle lui sourit, puis reporta son attention sur l'autre jeune homme qui, selon les dires du nouveau venu, s'appelait Remus.

Tout à coup, elle s'aperçut qu'elle devait avoir une allure bien particulière: de riches et seyants habits ainsi qu'une coiffure des années 1930, un Eclair de Feu à la main, un magnifique hibou grand-duc noir posé sur le bras ... Elle devait ressembler à une jeune sorcière issue de famille bourgeoise et se sang-pur. Ce qu'elle haïssait au plus haut point.